Digital Absurdities

Bienvenue au coeur du projet Digital Absurdities!

Les oeuvres qui sont présentées ici sont une réflexion sur le statut de l'image au regard de la révolution numérique. Il s'agit pour la plupart de constructions sérielles, à partir de photos prises en plan fixe ou mobile, mais aussi d'oeuvres fonctionnant sur le principe de la fragmentation/reconstruction numérique d'un ensemble déjà constitué (comme la Joconde par exemple).

Il n'y a pas à proprement parler de sujet. Si on trouve du nu, de la vie quotidienne, de l'architecture, de l'art recréé, du reportage touristique, il ne s'agit pas là du sujet de l'oeuvre mais de sa matérialisation pour ainsi dire fortuite. La révolution numérique a amplifié la domination de l'image sur notre représentation du monde, le projet Digital Absurdities pousse cette évolution jusqu'à la sursaturation, jusqu'à l'occupation absurde de l'espace par l'image.

Deux voies sont suivies. Ainsi, chaque oeuvre est proposée sous la forme d'un petit mur d'images complet et tiré en 3 exemplaires, qu'une personne peut acheter pour elle toute seule. Mais pour certaines oeuvres, ce sont aussi des murs d'images gigantesques (plusieurs mètres de large ou de haut) qui sont proposés au public au cours d'événements ponctuels précédés par une campagne de promotion sur internet. Ces murs sont composés d'autant de fragments que les oeuvres en plus petit format, mais l'agencement peut être différent et surtout l'acquisition de chaque fragment est proposée à un prix très modique qui va permettre à n'importe qui d'acheter un morceau unique d'une oeuvre unique. L'oeuvre s'en trouve dès lors éclatée, avec une multitude de propriétaires différents. Sera-t-elle un jour réunie à nouveau et bien restera-t-elle définitivement à l'état de dispersion, les acheteurs en décideront...

Welcome to the Digital Absurdities Project!

The works exhibited here are a reflection about what image is nowadays in a digital environment. Most of them are serializations made of photos taken with a still standpoint (using a tripod) or a mobile one, however some others consist in fragmenting/reconstructing digitally works that were initially made as a whole (like Mona Lisa for instance).

There is no subject so to speak. There is nude, daily life, architecture, recreated art, tourist-like documentaries, but these are not the subject of the work, they are only its almost random materialization. The digital revolution made the domination of image on our representation of the world stronger than ever - the Digital Absurdities Project turns this domination into over-saturation, into absurd occupation of space by image.

The works presented here are proposed in two formats. One is quite classical and consists in prints in limited edition of 3 copies that one person can purchase as any other work of art. But for some of the works a second format is also proposed which is radically different. The work is then of huge dimensions (several meters) and can be purchased by the public through a special event that has been advertised for on the internet several weeks before. It is then a real wall of images and this wall is made of as many fragments as there are on the small version of the work, except the placing of the photos can be slightly different. But what is more, each fragment is sold at a very cheap price so that virtually anybody can buy one and then become one of the mutliple owners of the work. This leads to the scattering of the work with many people having one piece of it. Whether the buyers decide to reunite the work as a whole one day is theirs to decide...